Petite histoire de la dentelle de papier
C’est au Moyen-Age que sont apparues les premières dentelles de papier. Jeu de découpage et d’embossage réalisé par les nonnes. A la même époque que les textes transcrits sur parchemin, les enluminures et les premières images pieuses…
Avec l’arrivée de l’imprimerie, la technique s’est perdue, exportée vers l’Amérique du Sud par les conquistadors, elle y a survécu et est même enseignée dans les écoles aux petites filles.
Au 17ème siècle, on voit réapparaître les
« Canivets », les images sont peintes et découpées à la main sur du parchemin avec un outil appelé « Canivet »qui donnera son nom à ces images.
Au 18ème siècle, le parchemin est abandonné au profit du papier, des emporte-pièce sont créés pour permettre une production en série.
Au 19ème siècle, le travail de dentelle devient mécanique. Elle allie la perforation et le gaufrage.
Elle est utilisée alors pour la réalisation d’images de communion, de cartes de vœux etc… et enfin de petits napperons de papier glissés sous les pâtisseries.
La technique sur papier a perdu le travail d’ombre permis par l’embossage sur le parchemin.
En frottant le papier avec des outils, un léger relief apparaît , la fibre casse et
blanchit. Ceci permet en accentuant plus ou moins ce geste de créer différentes
nuances.
Mais le parchemin étant rare et son coût élevé, il est aujourd’hui remplacé par un calque épais ciré, qui permet d’obtenir le rendu de l’embossage.